dimanche 4 octobre 2009

Google power encore !

Selon Kevin POULSEN de Wired (http://www.wired.com/threatlevel/2009/10/google-pirate-bay/), Google aurait reçu une requête, de la part d'ayant droit américain, l'enjoignant de supprimer une partie de The Pirate Bay de son champ de recherche.

Reprises par de nombreux médias sur le net (Ex. : http://www.zataz.com/news/19555/google-TPB-The-pirate-bay.html), ce retrait repose la question de la puissance du tout premier des moteurs de recherche.

Il est à noter que les français utilisant google.fr n'ont, à ce jour, aucun problème à voir le site dans les résultats de google, que ce soit en tapant "pirate bay" ou encore "tpb" !

La pratique du SEO et les diverses manipulations afférentes se basant sur le fonctionnement de google peuvent en effet avoir des répercussions très négatives pour des individus ou des entreprises.

En tout état de cause, cette démarche outre-atlantique valide, de fait, la puissance et l'importance des moteurs de recherche dans notre société. Sans que cela soit vraiment nouveau, les questions de la légitimité de ce "pouvoir" ou encore les pratiques associées ne sont toujours pas réglées.

Rappelons que lors d'un récent colloque à l'Assemblée Nationale, portant sur la Souveraineté Numérique, la réalisation d'un moteur de recherche franco-français a été évoqué comme un vrai levier de souveraineté. Son corollaire étant bien sur que la dépendance à Google peut devenir un vrai problème !

Où ce blog est-il enregistré déjà ? ;)

1 commentaire:

  1. Faire un Google franco-français est une idée tentante mais :

    1) Il faut mesurer l'énorme effort que cela représente ! Google l'a emporté par la qualité et faire aussi bien est... une tâche grandiose.

    2) Le seul fait d'être français ne suffit pas : encore faudrait-il que le concurrent de Google soit meilleur, censure moins (ce n'est pas la direction que prend la patrie des droits de l'homme, avec Hadopi et Lopssi), soit plus ouvert (Exalead, comme Google, utilise des algorithmes secrets et du code fermé) et ne soit pas juste un prétexte à subventionner les copains du gouvernement actuel (comme beaucoup de grands projets franco-français).

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