jeudi 31 mai 2012

Un tzar nous quitte et un tzar est appelé à régner

C'est assez récemment que l'on apprenait le départ de M. Howard Schmitd de son poste de "cyberczar" auprès du Président OBAMA.

Après deux ans et demi environ de bons et loyaux services, il laisse une situation qui a considérablement évoluée avec de nombreuses problématiques en cours. Ainsi, l'activisme diplomatique américain ne s'est pas éteint mais l'évolution des préoccupations sur la gestion d'Internet montre une activité croissante de l'UIT (qui missionne désormais Kaspersky pour des études de malware) et de divers pays en vue de retrouver un contrôle sur Internet.

Les systèmes malveillants que peuvent être Stuxnet, Duqu ou encore le petit "dernier", Flame, ont également fait profondément évoluer la notion de lutte informatique et augmenter la prégnance du vocable cyberguerre. 

En interne, le partage des pouvoirs entre les deux "hydres" que peuvent sembler être le Département de la sécurité intérieure et le Cyber-command adossé à la NSA n'est pas complètement résolu et créé de nombreuses interrogations.

Enfin, on continue à se demander si le niveau moyen de sécurité augmente aux Etats-Unis, ce qui constitue tout de même un point important, avec la quantité de lois et autres textes juridiques qui se chevauchent parfois mais ne semblent que rarement contribuer à une lecture globale saine.

Son remplaçant devrait être M.Michael DANIEL, un "jeune" homme de 41 ans contre 62 pour son prédécesseur et qui possède une vaste expérience des questions de sécurité après deux décennies d'expérience au sein d'organismes traitant de ces questions, en particulier le National Security Division. Toujours selon les articles, il se serait impliqué dans les questions "cyber" depuis une dizaine d'années, toujours dans un contexte marquée par les problématiques de renseignement.

Il s'agit donc d'une évolution profonde de la personnalité du czar à qui certains reproches ont été faits quant à son efficacité ou encore sa capacité à privilégier à avoir une action de réforme de fond. D'autres critiques évoquaient des questions de communications que la politique interne à l'administration aurait contribué à rendre moins importante.

Il n'est pas certain qu'un homme du renseignement aura une approche de la communication plus extensible. Toutefois, en homme du "sérail" de la sécurité, du renseignement et de la défense, il semble posséder une expérience précieuse et devrait pouvoir obtenir des évolutions et des changements importants. On ne peut que lui souhaiter bon courage !

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